Les Fleurs du Mal

« Le poète entre, quand il veut,

dans le personnage de chacun. »

Charles Baudelaire

Les Fleurs Du Mal est le plus bel oxymore jamais inventé. Lorsque tout semble nous éloigner, il y a finalement quelque chose qui peut nous lier – la créativité, – l’imagination – l’art – l’amour.

C’est à travers le mot que Baudelaire essai de comprendre ses aléas du coeur, la mélancolie, l’amour passionnel, celui que l’on n’oublie jamais, que l’on épouse. On rêve d’être celle qui est trop gaie ou une passante, d’un poème qui nous sera destiné, en vain de s’en approprier la destination. Ce projet fut l’occasion de se replonger dans l’œuvre romantique Baudelairienne du XIXe siècle ; dans cette passion amoureuse, addictive, génératrice et créative ; une victoire du sentiment sur la raison – le romantisme.

Du papier ancien est éparpillé, le bureau d’un poète en quête d’inspiration. Les matières se chevauchent. Des livres attendent d’être ouverts, lus, déplacés. La cire a coulé ici et là. Comme la photographie, elle a arrêté un instant, figée dans son mouvement.

La scène est un fragment de temps arrêté. Un instant dont profitent deux amants pour s’aimer, se désirer, se découvrir, écrire puis se lire. Chacun se réalisent dans la particularité de l’autre – muse ou artiste, lectrice ou écrivain, femme ou homme. Ils se complètent inventant le mot qui manque ou finissant la phrase de l’autre. L’écriture est au coeur de cette relation, le mot doit traduire le sentiment. La papeterie entremêle typographie et calligraphie. Elle reprend les codes de la représentation littéraire tout en laissant se manifester la main de l’écrivain.

| La belle équipe | Organisation, Décoration, Fleurs : Enéane | Photographie : Moonrise Photography | Papeterie : Callyane | Vaisselle : Blanche Patine | Coiffure : Joakim Barbier Caen | MUA : Justine Channel | Robe : Anna Dautry | Costume : L’apiéceur | Modèles : Dépêches Mode (Gwendoline & Maxime) | Lieu :  Médiathèque d’Alençon

Enéane

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